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Penser le Tir sportif autrement…..
Daniel GOBERVILLE  
News Letter
Daniel GOBERVILLE  5, rue du Colombier  60660 Cires les Mello  France  Téléphone : +33 6 08 17 06 74  informations@mental-objectif-perf.com
N° SIRET :791199326 00012   code NAF : 85005

Penser le Tir sportif autrement…..
Apprendre à  gérer ses émotions, sa motivation et ses objectifs…
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Penser le Tir autrement



Jongler, jouer aux fléchettes, au tennis de table - pour Detlef Glenz, entraîneur fédéral pour le pistolet vitesse, cela fait également partie de la formation du tireur.
Parce que cela favorise un aspect important : la coordination. Dans l'interview, Detlef Glenz parle de l'importance de la coordination pour le tir et de la meilleure façon de l'entraîner.
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
En ce début de l’année 2021, j’ai choisi de partager avec vous une interview intéressante conduite par la DSB (Fédération Allemande de Tir) avec   l’entraîneur Pistolet vitesse de l’équipe Allemande (et notamment de Christian Reitz, probablement le tireur vitesse le plus titré au monde) sur la coordination.

TIREURS :
Tout est dit dans cette interview sur les compétences nécessaires au tir et que l’on oublie parfois au profit de la pure technique ou du matériel :
Le tir est un acte de coordination à 100% (entre visée et lâcher, c’est-à-dire entre ce que je vois et ce que je fais).
Le plus important est de mettre le plomb au milieu ... peu importe comment, certes, mais la capacité à répéter cela nécessite de respecter des fondamentaux et de les travailler !
Bon entraînement et commencez avec des tasses en plastique !
JONGLER
News Letter N° 74
 
« SI VOUS VOULEZ REJOINDRE L’EQUIPE ALLEMANDE DE TIR VITESSE ,VOUS
DEVEZ ÊTRE CAPABLE DE JONGLER ! »
Janvier 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
Detlef Glenz, un entraîneur allemand créatif et explosif !
IMPORTANCE DE LA COORDINATION
« Plus une discipline est dynamique et plus la séquence de mouvements est complexe, plus la coordination est importante.

Dans le tir couché, la coordination est probablement moins importante que, par exemple, dans tir au plateau, bien qu'elle ne soit pas négligeable pour autant.
Pour ce faire, vous devez être extrêmement précis dans les gestes que vous effectuez. »

Avec le tir vitesse, beaucoup de gestes doivent être coordonnés les uns avec les autres. »
L’ENTRAINEMENT A LA COORDINATION
« Chaque série que nous tirons est un travail de la coordination ! Si je ne sais pas coordonner mon geste, rien ne pourra avancer.
Avec l’entraînement au tir, je travaille déjà ma coordination, car c'est la connexion de phases individuelles qui produit une séquence harmonieuse de mouvements. Chaque série doit donc être coordonnée. »

COMMENT LA TRAVAILLER
« Le jonglage fait partie de notre formation de base. Tout le monde doit savoir le faire. Le tir est une coordination à 100%. »
Avec combien de balles pouvez-vous jongler vous-même ?
« Avec trois balles. Mais en tant qu'entraîneur, je n'ai pas besoin d'être meilleur partout que mes athlètes. J'ai juste besoin de savoir comment faire. Si je pouvais tirer aussi bien que mes athlètes, je serais le champion olympique.
POURQUOI LE JONGLAGE ?
« Dans le tir, beaucoup de choses tournent autour de la coordination œil (visée) et doigt (lâcher).
Même chez les juniors, nous travaillons la coordination en jouant aux fléchettes, en empilant des tasses ou au tennis de table.
Le jonglage en fait également partie et c'est quelque chose qui s'apprend rapidement et facilement et qui peut être utilisé pour s'activer, juste avant la compétition et pour aiguiser ses sens.
Lancer des balles et faire de petits tests de réactivité font partie de notre programme d'échauffement.

Et cela commence tôt dès le club, mais au plus tard, quand quelqu'un rejoint l'équipe C, je demande à ce qu'il puisse jongler.
C'est amusant aussi, vous riez et vous diminuez la tension avant la compétition. »
LE MEILLEUR JONGLEUR ?
« Je pense à Christian Reitz et Aaron Sauter. Ce sont nos meilleurs jongleurs, mais cela ne signifie pas automatiquement qu’ils sont toujours les meilleurs tireurs. »
COMMENT ENTRAINER CHAQUE GESTE ?
Entraînez-vous chaque geste séparément et ensuite les recomposez-vous ? Ou pratiquez-vous toujours la séquence complète des gestes ?
« Nous nous entraînons de facile à difficile et de simple à complexe.
Par exemple, le mouvement du doigt est plus une priorité dans le secteur junior que chez les adultes.
Par conséquent cela se travaille déjà séparément, car il ne s'agit pas d'appuyer rapidement sur la queue de détente, mais plutôt de relâcher la queue de détente rapidement.

Beaucoup font l’erreur au début, en appuyant avec le doigt rapidement mais en le relâchant lentement. Vous devez appuyer avec votre doigt rapidement et le relâcher de manière contrôlée.

Il s'agit d'un domaine complexe de la coordination. »

« Le tir est une coordination à 100%. »


LA CAPACITE DE REACTIVITE
L'une des compétences de coordination dont un tireur vitesse a besoin est sa capacité à réagir ...
« Nous les formons avec le programme informatique 'Steps'. Des réactions simples et instinctives peuvent être ainsi testées et entraînées.
Par exemple, vous devez cliquer sur des points qui apparaissent soudainement sur le moniteur avec la souris. Il a été démontré que les tireurs vitesse ont généralement une bonne réactivité.
Mais les tireurs au plateau sont tout aussi bons en ce qui concerne les temps de réaction et d'anticipation.
Chez les débutants, vous pouvez travailler avec des trucs simples, tel que le partenaire d'entraînement qui lâche simplement une balle et l'autre doit l'attraper.

TEMPS DE REACTION ET PERFORMANCE
Peut-on dire : meilleurs sont les temps de réaction, meilleures sont les performances du tireur ?
« Non. C'est l'un des nombreux facteurs.
À quoi sert un temps de réponse rapide si vous ne savez pas quoi en faire ?
Il y a la réaction simple à un signal simple, mais ce qui est également crucial, c'est la réaction avec discrimination, savoir si elle est rouge ou verte, afin que je puisse traiter les informations que je reçois. Ce qui est également crucial, c'est la compréhension.
Il y a des athlètes qui ne sont pas exceptionnels dans leur temps de réaction, mais qui sont toujours dans le top absolu.
Il est important que vous soyez bon partout et que vous n'ayez aucune faiblesse. Inutile d’avoir la classe mondiale en termes de temps de réponse et d’être un escargot en termes de vitesse de traitement de l'information.
Un Christian Reitz a bien sûr d'excellentes capacités en coordination, mais ce n'est pas tout. »


LA MEILLEUR COMPETENCE DE COORDINATION
Quelles compétences en coordination considérez-vous comme les plus importantes dans le tir sportif ?
« Il n'y a pas aucune caractéristique qui soit décisive mais vous ne devez pas avoir de faiblesse. »

IMPACT DE LA COORDINATION SUR LA PERFORMANCE
Rien ne fonctionne sans coordination. Vous ne pouvez pas prendre une tasse de café sans coordination.
Chaque série, chaque coup nécessite un haut degré de coordination. »
LA COVID 19
Pour le moment, la plupart des tireurs ne sont pas autorisés à se rendre sur le stand de tir.
Comment pouvez-vous entraîner votre coordination à la maison ?
« Je ne suis pas fan des jeux informatiques qui nécessitent également de la coordination et de la réaction.
Je préférerais que les enfants sautent à la corde ou fassent des sauts périlleux en avant et en arrière. Il s'agit de toute forme de mouvement.
Et ce sont précisément des activités générales comme le tennis de table, le jonglage et l'empilement de tasses qui vous aideront en fin de compte à entraîner vos compétences de coordination.
En fin de compte, ce qui compte, c'est le résultat en cible. Et : C’est celui qui fait des points qui a raison. »
UN DERNIER CONSEIL
« Commencez tôt à développer des compétences de coordination, car les bases se construisent quand on est jeune. Et quiconque veut rejoindre l'équipe de tir vitesse doit apprendre à jongler. "
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« Un athlète sans cette conviction - c'est-à-dire avec des pensées d'échec ou de difficultés - réduit sa performance.
Son attention est concentrée sur ses sentiments, ses sensations et sur les pensées qui le distraient de l'action, à savoir le tir.
C'est ainsi que commence un cercle vicieux ! Se concentrer sur "Je suis très nerveux" conduit à faire un huit, ce qui à son tour apporte encore plus de nervosité et des performances encore pires.
Cependant, la pensée positive ne doit pas être surestimée dans ce contexte. Pour maîtriser un défi, il suffit surtout d'aborder la situation de manière neutre. Cela signifie qu'il ne faut pas se préoccuper du résultat et de la façon dont la compétition se terminera avant celle-ci. De telles pensées sont des suppositions sur quelque chose qui ne s'est pas encore produit. Avant la compétition, ce n'est pas après la compétition, or le résultat est dans le futur. »
LES PENSEES NEUTRES
Puisque les pensées guident nos actions, nous courons le risque de concrétiser nos pensées en compétition :« Je ne peux pas le faire », mène rarement au succès.
Mais on ne doit pas non plus penser le contraire « Je peux le faire ».
Par contre, «je ferai tout pour le faire », se réfère aux actions à mettre en œuvre pendant la compétition et oriente automatiquement l'attention sur ce qui est déjà la moitié de la bataille.
Le résultat attendu est clair : soit Le succès, soit le sentiment d'avoir tout fait pour réussir ; donc une situation gagnant-gagnant.
Avec cette expérience et avec des pensées neutres en tête, l'échec devient une nouvelle expérience instructive et formatrice pour l’avenir. Une contre-performance s’analyse et se traduit par des futures étapes d'action ou points d'optimisation.
« Je n’y arriverai pas », « Les autres tirent beaucoup mieux que moi », « J'ai mal tiré ici la dernière fois ». Ce sont des pensées que tous les athlètes connaissent. Comment se débarrasser de ces pensées négatives ?
Le premier point, peut-être le plus important, est de ne pas s’attacher à la prévision. Ce qui se passe dans le futur, c'est-à-dire le résultat de la compétition, ne doit pas affecter le présent.
Si la compétition s'est vraiment mal déroulée, on aura tout le temps pour se fâcher, pleurer ou s'inquiéter des conséquences.
Cela signifie simplement qu’il faut prendre les choses chronologiquement étape par étape ! Vient d'abord la compétition, puis le résultat et alors seulement la réaction au résultat, la joie ou les émotions négatives. Les anticipations sont des pensées. Et les pensées guident l'action. N'oubliez jamais ça.
Le second point est que les comparaisons génèrent de l’inquiétude. Pourquoi ? Parce que la différence perçue entre les autres et soi-même est immuable, du moins à ce moment de la compétition. Dans cette comparaison, l'athlète perd sa lucidité et est à la merci de ses pensées. En termes psychologiques : son efficacité personnelle est désactivée.
Chaque athlète doit relever un défi avec la pensée bonne et bénéfique de s'être préparé du mieux possible. S'il n'est pas préparé de manière optimale en raison de circonstances extérieures, il doit être conscient de ces circonstances et les admettre comme une explication suffisante en cas d'échec.
Ainsi les bonnes questions à se poser sont : Quels sont mes points forts ? Que puis-je faire ? Que puis-je améliorer ? Si j’aborde la compétition avec la conviction d'avoir fait tout mon possible, aucune comparaison ne me vient à l'esprit.
Le troisième point est que les athlètes se fixent sur des nombres, des valeurs et des statistiques. Mais il n’y a aucune loi qui régit le résultat et c’est tout au plus une coïncidence, de la malchance ou une prophétie auto-réalisatrice. Si l'athlète aborde la compétition avec la pensée : « C'est là que j'ai toujours échoué », alors son échec devient plus probable.
Ses pensées conduisent à l'échec. Il n'a que cela dans sa tête et les actions suivent les pensées. Ce n'est jamais l'inverse, car nous sommes tous gérés par nos pensées.
Par exemple : N’imaginez pas un café dans une tasse cassée. C’est un non-sens absolu et pourtant l'image est maintenant dans votre tête. Elle reviendra la prochaine fois que vous aurez une tasse en main, car il vous viendra à l'esprit de faire attention à la tasse pour qu'elle ne se brise pas.
En d'autres termes : la pensée "J'échoue toujours ici" amène la tête à formuler des instructions appropriées et vous échouez réellement.

GERER SES PENSEES
Cette interview confirme, s’il en était besoin, l’importance dans le sport en général et dans le tir en particulier, de savoir gérer ses pensées afin qu’elles ne vous gèrent pas.
Pour ce faire, il me semble important de rappeler que votre cerveau est un organe au même titre que le cœur, le foie, les poumons et que chaque organe a une fonction vitale.
Notre cerveau produit des pensées en permanence avec deux orientations principales : la récompense ou le danger. Toute situation est analysée et pensée par le cerveau sur le plan de la récompense que je peux obtenir (plaisir, bénéfice, victoire) ou du danger auquel je peux m’exposer (désagrément, mort, échec).
Je ne suis pas ce qu’est et produit comme pensées mon cerveau !!
Je suis un être humain avec ses qualités et ses défauts, aves ses forces et ses faiblesses, avec ses organes dont les fonctions permettent la vie.
Les pensées ne sont que des produits de mon cerveau et je ne suis jamais obligé de les accepter comme une réalité ou comme une fatalité.
La lucidité permet de prendre de la distance avec les pensées, notamment négatives.
La méditation permet d’apprendre à identifier ses pensées et donc à ne pas s’y attacher inutilement quand elles sont négatives.
Vivre le moment présent en pleine conscience pour ce qu’il est et non pour ce qu’il sera (peut-être) évite de se projeter dans un futur négatif ou à risque car l’être humain est plus enclin à s’attacher aux dangers et aux malheurs qu’à ce qui va bien et au bonheur.
Ces principes doivent régir le comportement et la posture du tireur de compétition, naturellement inquiet de connaître sa performance future avec une propension à anticiper des scénarios négatifs basés sur des expériences passées ou liées aux incertitudes du futur.
Je le dis et je le répète, l’être humain, par les pensées de son cerveau, est plus enclin à imaginer et à craindre les catastrophes (pour survivre) qu’à penser et à imaginer un futur avec le bonheur et le plaisir.
Notre langue est d’ailleurs édifiante à ce sujet, au point qu’il n’existe pas de contraire au mot catastrophe !
La télévision et les médias de toute sorte surfent d’ailleurs sur cette propension.
A quand une loi répartissant à part égale les informations de radio et de télévision entre ce qui va bien et ce qui va mal ??
Nos pensées générant nos actions, il est donc indispensable de gérer ses pensées pour que nos actions soient performantes. C’est aussi et surtout cela la préparation mentale.
« Le lien entre la pensée positive et les athlètes qui réussissent réside dans l'acceptation des défis et en partie dans la conviction qu'ils peuvent les maîtriser avec succès. En partie seulement parce que tous les athlètes n'abordent pas les compétitions avec cette conviction. Et cela fait une différence : si un athlète est convaincu qu'il réussira, qu'il peut maîtriser le défi, il se débarrasse des effets secondaires ennuyeux d'un défi : la nervosité, l'agitation, le manque de concentration, voire la panique ainsi que la force des émotions que ce défi provoque, vous empêche définitivement d'obtenir votre meilleure performance. »
ETAT D’ESPRIT NEGATIF
« Le lien entre la pensée positive et les athlètes qui réussissent réside dans l'acceptation des défis et en partie dans la conviction qu'ils peuvent les maîtriser avec succès. En partie seulement parce que tous les athlètes n'abordent pas les compétitions avec cette conviction. Et cela fait une différence : si un athlète est convaincu qu'il réussira, qu'il peut maîtriser le défi, il se débarrasse des effets secondaires ennuyeux d'un défi : la nervosité, l'agitation, le manque de concentration, voire la panique ainsi que la force des émotions que ce défi provoque, vous empêche définitivement d'obtenir votre meilleure performance. »
COMMENT LA TRAVAILLER
« La pensée négative paralyse, elle inhibe chacun de nous :
Si on pense échouer, on est moins motivé pour y faire face, car aucun de nous n'aime faire quelque chose qui est voué à l'échec dès le départ.
Ensuite, cela conduit à se préoccuper à résoudre un « souci ».
Pas nécessairement consciemment, mais certainement au niveau du subconscient.
Beaucoup de gens ne savent pas que l'organisme est orienté vers l'homéostasie, c'est-à-dire l'équilibre. Un sentiment d’inquiétude, ce qu'est la pensée négative, provoque un stress permanent ou au moins une sensation d'inconfort. L'organisme veut y remédier pour s'équilibrer et pour cela il consomme une énorme quantité d'énergie inaperçue, que l'on peut utiliser (sans difficulté) à d'autres choses, comme pour une concentration plus intense, de bonnes idées d'optimisation, etc.
Néanmoins, la pensée négative ou positive est liée à la personnalité, c'est pourquoi, en psychologie du sport, nous essayons plutôt d’amener les penseurs négatifs vers les avantages de la pensée neutre.

LA PENSEE NEGATIVE DU RESULTAT
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
En cette période de pandémie difficile à vivre, je vous propose de partager une interview intéressante conduite par la DSB (Fédération Allemande de Tir) avec le Dr. Rita Regös (psychologue du sport qui accompagne également certains tireurs de l'équipe nationale allemande).
ACCEPTER LE DEFI
« La pensée positive se ressent comme de la confiance. Cela crée un rythme détendu, une interaction détendue. C'est la meilleure condition préalable pour pouvoir se concentrer sur une tâche. Si quelqu'un se consacre à ses tâches sans soucis, il reconnaîtra plus rapidement les points d'optimisation et pourra ainsi travailler plus vite ou plus intensément sur ses déficits ou trouver des solutions.
LES PENSEES NEGATIVES
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«  Un état d’esprit positif genere de l’energie ; un etat d’esprit negatif en consomme »
Fevrier 2021
 
La Pensée Positive
LES PENSEES POSITIVES
News Letter N° 75
Mental-Objectif-Perf .

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Je vous propose de partager une interview d’Audrey ADICEOM (tir à l’arc) parue sur le site de Byathlete.com.

LA PEUR DE MAL FAIRE : APPRENDRE A BIEN MAL TIRER
Le tir à l’arc, comme le tir sportif aux armes et d’une manière plus générale les sports de coordination à la recherche de la précision (golf...) exigent une capacité à lâcher prise sur le contrôle de l’action.
Pour ce faire, le sportif doit apprendre à accepter de ne pas faire à chaque coup une action parfaite car la recherche de celle-ci et l’exigence qualitative trop importante conduisent à ne jamais réaliser l’action soit par peur de mal faire, soit par un contrôle disproportionné.
« Bien mal tirer » signifie accepter de faire l’action jusqu’au bout alors qu’une des composantes n’est pas parfaite mais suffisamment bonne pour faire un bon résultat (c’est à dire qui correspond au potentiel du tireur).
Dans le tir à la carabine ou au pistolet, cela peut notamment se traduire par l’acceptation visuelle d’une zone élargie : chercher la zone du 10 absolument au pistolet alors que personne ne tire 600/600 ou chercher le 10,7 visuellement à la carabine alors que personne ne tire 642, conduit à privilégier exagérément la visée au risque de détériorer l’action du lâcher.
Il en est de même pour toutes les composantes de la séquence de tir ; il faut savoir accepter, notamment dans les moments d’émotions fortes ou dans des passages difficiles du match, une dégradation de certains éléments sans que celle-ci n’impacte trop largement le résultat en cible.
La recherche du 10 chez le pistolier et du 10,7 chez le carabinier n’en sera pas pour autant remise en cause mais elle ne bloquera pas l’action si le tireur n’est pas dans une exigence et un contrôle inutile au résultat recherché.
Bien mal tirer s’apprend donc et se travaille à l’entraînement par différents processus techniques et mentaux.
Le coup technique parfait existe mais n’est pas reproductible 60 fois de suite et il ne produit d’ailleurs pas toujours le 10,9 qui est plus souvent le résultat d’une conjonction d’éléments... dont la chance !
News Letter N° 76
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«  LA CONFIANCE C’EST QUAND J’ARRIVE A BIEN MAL TIRER »
Mars 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
LA PEUR DE MAL FAIRE
VIVRE AVEC SES PENSEES
Quelle que soit la situation personnelle, professionnelle ou sportive dans laquelle nous nous trouvons, gérer ses émotions dans un instant de tension est un véritable défi. Audrey Adiceom, archère de l’équipe de France, pratique une discipline où une maîtrise la plus complète possible résulte le plus souvent d’une bonne performance.
A travers son expérience, partons à la découverte d’une notion cruciale de la gestion du stress : la peur de mal faire.
LA GESTION DES EMOTIONS
En essayant de contrôler ces pensées négatives, l’archère Bleue dépensait une énergie conséquente sans avoir de résultats concrets.
Jusqu’à ce qu’elle parvienne à exprimer, avec sa préparatrice mentale, ce qui la pesait tant : « Le gros déclic a été en 2018 quand mon entraîneur m’a dit qu’il allait falloir arrêter de tenter de supprimer tout ce qu’il se passait dans ma tête.
Il faut faire avec. Pendant des années, j’ai essayé de contrôler mon stress, la pression, les attentes des autres et les miennes.

Alors que ce qui me convient le plus, c’est de savoir que c’est là et de faire avec ».
LA RECHERCHE DE LA PERFECTION
10 : la perfection. En tir à l’arc, ce chiffre représente l’objectif ultime qui, à chaque flèche, est un nouveau défi à relever.
Quel que soit le contexte, quel que soit le vent, quel que soit son état de forme, l’archer se bat contre lui-même dans un seul et unique but : atteindre le cœur de 12 cm d’une
cible large d’1.22 m. Chasser la perfection, tout simplement.
Cette quête de la flèche parfaite est le travail d’Audrey Adiceom. L’archère de 24 ans possède déjà une expérience et un palmarès fournis, qui lui confèrent une place de choix en équipe de France depuis plusieurs années.
Avec une médaille de bronze décrochée à seulement 20 ans aux championnats du monde en salle organisés à Yankton (Etats-Unis) en 2018, nous pourrions être tentés de croire qu’Audrey détient la formule magique pour ne pas se laisser envahir par ses émotions.
Pourtant, la réalité est bien différente et la jeune femme a fait de la préparation mentale une de ses priorités.
LA CONNAISSANCE DE SOI
Une grande part de la gestion du stress provient donc de la connaissance que chacun a de soi-même. Chaque être humain possède ses propres caractéristiques et facultés à maîtriser la pression à laquelle il fait face. Ecouter ses émotions et son corps est donc primordial pour développer des outils adaptés, comme le fait quotidiennement Audrey : « Je fais beaucoup d’exercices de respiration.
Certaines me calment, d’autres m’activent. Je joue aussi sur mon dialogue interne où je me répète un ou deux mots, comme ‘plaisir et apaisée’. C’est physique, mes muscles se relâchent.
Il faut savoir adapter sa stratégie en fonction du contexte, car la stratégie parfaite n’existe pas ».

L’athlète a donc compris, avec du temps et de la réflexion, ce qui pourrait lui permettre de
gérer au mieux les moments de tension. Ainsi, que l’on soit avant un entretien d’embauche pour le job de nos rêves, en pleine concentration avant un tir au but décisif en finale d’une Coupe du monde de football ou à quelques minutes d’une présentation orale devant des centaines de personnes, la pression est maximale.
LA CONFIANCE : BIEN MAL TIRER
« J’ai arrêté de vouloir tout contrôler »
De nature stressée, elle doit en permanence gérer ses émotions qui pourraient compromettre une réussite totale au cours d’une volée : « Le stress en compet va se manifester pour moi avec le cœur qui bat fort, les mains moites, confie Audrey.
Ça m’arrive d’être tellement stressée que j’ai la tête qui tourne… Pour ça, je travaille depuis longtemps sur ce qu’il se passe dans ma tête. J’ai un milliard de pensées à chaque seconde quand je suis tranquille, quand je tire ma flèche ».
Même aux moments les moins stressants sur le papier, Audrey fait face à des interactions
intérieures qui l’empêchent d’être pleinement concentrée sur son objectif : le 10.
Alors lorsque la flèche suivante est cruciale pour la suite du match, le doute s’installe : « Je ne pourrais pas compter le nombre de fois où au moment de lâcher la corde, je me suis dit au fond de moi « ce n’est pas le moment de lâcher, tu n’es pas parfaitement en position », avoue Audrey Adiceom.
VOULOIR TOUT CONTRÔLER
Une meilleure connaissance de soi-même apporte une notion clé de la gestion du stress : la confiance en soi.
L’aptitude à croire que, malgré l’enjeu, nous serons capables de réussir ce que nous allons entreprendre : « La confiance, pour moi, c’est lorsque j’arrive à ‘bien mal tirer’.
La flèche parfaite est difficile à reproduire, mais on peut faire de bonnes flèches malgré des sensations mauvaises. Tu as confiance quand tu arrives à tirer malgré cette sensation ».
En tir à l’arc comme dans toute discipline sportive, l’ambition de chaque athlète est de parvenir à réaliser le geste idéal à chaque répétition.
En se détachant du contexte de la compétition et de la volonté de gagner, il peut devenir naturel de répéter ses gammes comme à l’entraînement. Ainsi, l’archer s’écarte de la peur de ne pas réussir à atteindre le cœur de la cible, en tirant chaque flèche comme si elle était la première : « Notre travail est de tirer 72 fois une flèche. Arriver à faire le ‘reset’ à chaque fois : je tire ma flèche, mon tir est fini, ma flèche est en cible, je recommence.
C’est toute la difficulté de faire un sport à répétition comme le nôtre : faire toujours la même chose, mais de pas rester sur ses acquis. Si tu n’es pas vigilant, tu ne vois pas que la manche à air a bougé ».
Une manière, encore une fois, de chasser la perfection.

LA PEUR DE MAL FAIRE
Le pire c’est en match à élimination directe par exemple. On a trois flèches par set, et si je tire les deux premières dans le 10, et bien je vais me dire à la troisième ‘oh ce n’est pas le moment de te planter’ ».
Comme une peur de mal faire, d’échouer.


ROUTINES -CONSIGNES -SUBCONSCIENT
Comme on vient de le voir, la mise en place de routines est un élément essentiel dans le tir qui est un acte de coordination et de répétition dans des conditions différentes à chaque coup.
Les routines ont pour objet d’éviter au tireur d’avoir à gérer consciemment des tâches que le cerveau peut apprendre à faire d’une manière automatique et ainsi permettre de libérer la conscience du tireur afin qu’il porte celle-ci sur ce qui ne peut être automatisé.
Elles permettent aussi d’occuper le cerveau et donc d’éviter les pensées parasites et de réduire l’émotion.
Les routines de performance permettent principalement d’augmenter la concentration, c’est-à-dire l’attention à porter sur l’action à exécuter, afin que rien ne vienne en perturber le déroulement. Il s’agit donc d’une forme de préparation mentale permettant de centrer son attention sur ce qui est important et non sur ce qui ne l’est pas (le passé, l’avenir, les éléments sur lesquels je ne peux agir tels que le vent, la lumière, le bruit...).
Il ne faut surtout pas confondre une routine de préparation et un rituel de croyance (à bannir) !
Il ne faut pas confondre non plus « Routines » et « Consignes » qui sont des « ordres » données au cerveau sur la manière dont j’ai décidé de réaliser mon action de tir.
Les consignes peuvent être techniques ou mentales, revêtir une forme d’ordre impératif à exécuter consciemment, ou simplement une intention liée à un comportement.
Par exemple : Ma consigne peut être d’appuyer en continuité après l’engagement du point dur.
Si je fais cela consciemment, c’est une consigne technique : j’ordonne à mon cerveau d’exécuter avec conscience la pression continue de mon doigt sur la queue de détente.
Je peux aussi prendre cette consigne comme une intention de comportement et faire confiance à mon subconscient pour la réaliser, c’est-à-dire ne pas faire cela consciemment et donc sans contrôle.
Intervient donc ici ce qui fait la richesse de notre sport : La proportion entre conscient et subconscient de la réalisation de l’acte de tir.
Moins un tireur est expérimenté, plus il utilise le mode conscient.
Plus un tireur est dans la difficulté, plus il doit utiliser le mode conscient.
A l’opposé, plus un tireur a un haut niveau ou plus il est dans une phase dans laquelle l’action de tir se déroule naturellement (état de flow), moins il utilise le mode conscient et laisse son subconscient agir.
Il est alors dans un « état second », c’est-à-dire un « état modifié de conscience » (comme lorsque l’on conduit sa voiture, que l’on est absorbé par un film ou que l’on travaille sous hypnose) dans lequel la partie subconsciente du cerveau gère les actions sans passer par le filtre de la conscience.
Routines et Consignes font donc partie des outils à la disposition du tireur de compétition et il lui appartient de les définir, les organiser, les apprendre dans le but d’éviter au cerveau d’avoir à tout gérer par la conscience, car celle-ci constitue un filtre et donc un goulot d’étranglement quand la quantité de choses à gérer est trop importante.
Par ailleurs, le tir étant un acte de coordination, le cerveau n’est jamais aussi efficace dans ce domaine que lorsqu’il est en mode subconscient, là aussi, le filtre de la conscience étant un facteur de ralentissement par le contrôle de l’action


ROUTINES DE PERFORMANCE
Les routines de performance sont également utiles pendant la compétition pour soutenir l'action. Ces routines ont lieu pendant l'action et non seulement stabilisent l'action en cours, mais visent également à adapter l’attitude aux conditions environnementales actuelles.
Ces routines peuvent être utilisées, par exemple, lorsque le temps change. Une routine pourrait être : (1) percevoir le changement de temps, (2) observer le vent, (3) adapter les paramètres aux conditions météorologiques et (4) se motiver par des auto-instructions telles que «je peux faire ceci » afin de maîtriser ces conditions météorologiques avec succès.
La procédure est la suivante :

REDACTION : Chaque étape d'une routine est écrite avec précision.
RÉVISION : La routine est ensuite vérifiée pour être complète en demandant à l’entraîneur ou au partenaire d'entraînement de lire le déroulement pendant que le tireur exécute l'action. Si vous vous entraînez seul, vous pouvez également écouter un message vocal que vous avez enregistré au préalable.
ANALYSE : Ce processus peut être en réalisé avec une analyse vidéo afin d'optimiser les processus et d’en montrer les potentiels au tireur.
SYNTHESE : La routine est ensuite réduite aux 3 à 5 points les plus importants qui mènent à un tir techniquement propre et réussi.
PRATIQUE : Ces 3 à 5 points, qui sont individuels pour chaque tireur, peuvent maintenant être préparés et exécutés par le tireur à chaque tir. Ils servent de fil conducteur, en particulier dans les situations stressantes.
Ces points donnent de la confiance et de la régularité. Ils peuvent également être écrits sur un morceau de papier, qui est posé de manière à ce que le tireur puisse le voir à tout moment et servir ainsi de petit rappel.
Surtout avec les jeunes athlètes, il est utile que l'entraîneur lise / répète ces points encore et encore pendant l'action afin que le tireur intériorise son programme.
Comme pour les routines de compétition, chacun a sa propre routine. Mais tout le monde en a besoin pour pouvoir maintenir la performance dans des situations de pression.
Ces routines évoluent, changent et doivent être entraînées jour après jour pour en tirer le meilleur parti.

Comme les routines de compétition, les routines d’avant compétition peuvent également être divisées en différentes catégories.
Les émissions de télévision sportive montrent souvent comment les skieurs parcourent mentalement les pentes et vérifient leurs comportements.
Ces routines sont exécutées avant l'action réelle et sont également appelées routines de pré-performance.
Jeff Simons a développé une routine d’optimisation rapide, qui se compose de trois étapes principales :
La première étape consiste à respirer profondément les yeux fermés (signal physique).
Dans la deuxième étape, l'athlète visualise le déroulement parfait qui le mènera à la victoire (signal émotionnel).
À la troisième étape, il est important d'attirer à nouveau son attention sur le début imminent de la compétition et enfin de commencer (signal d'attention et d’activation).
Cela concerne les trois parties d'une routine : la régulation des émotions, le contrôle des cognitions et la régulation de la motivation.
Combien de temps avant une compétition l'athlète se lève-t-il ?
Quand va-t-il déjeuner au plus tard ?
Que mange-t-il ?
Quand va-t-il sur le site de la compétition ?
Combien de temps faut-il prévoir pour le contrôle des vêtements et des armes ?
Chaque athlète a développé son propre modèle de comportement et le met en place le jour de la compétition. Si tout se passe comme prévu, cela renforce la confiance en soi de l'athlète et il se sent lui-même parfaitement préparé à réaliser sa performance. Il est donc important que les athlètes élaborent des routines, notamment pour le jour de la compétition. Elles contiennent des éléments très spécifiques qui les préparent de manière optimale à un événement de leur sport.
ROUTINES DE PRE-COMPETITION
La dernière forme de routines de performance concerne les routines de post-performance, c'est-à - dire les routines qui ont lieu après qu'une action ait été effectuée.

Facilement reconnaissable par les biathlètes qui mettent leurs lunettes après le tir, mettent leurs gants, glissent leurs mains dans les boucles des bâtons et patinent quelques pas, avant que les choses ne recommencent vraiment.
Ainsi, des techniques cognitives, telles qu'une pause ou une gestion de la pensée après un mauvais coup, peuvent être utilisées. Ces routines diffèrent des routines d'après-compétition en ce que la compétition n'est pas encore terminée, mais continue.
CONSTRUCTION DE ROUTINES
En cas de panne d'un pistolet, Doreen Vennekamp a établi un plan précis pour éviter de s'énerver.
« Plus un processus est familier, plus il peut être mis en œuvre facilement dans des situations stressantes », explique Doreen Vennekamp par expérience.
Par conséquent, en tant qu'athlète de haut niveau, il est important de structurer ses processus et de suivre un plan. Ceci est particulièrement important lorsque quelque chose ne va pas. « Pour moi, par exemple, il est important de savoir comment je réagis à un dysfonctionnement de mon arme sans m’énerver », déclare Vennekamp, ??qui a souvent fait preuve de nervosité en finale internationale. Cependant, garder la tête froide et réguler le pouls ne fonctionne que si elle a élaboré un plan à l'avance.
Prenez une courte respiration, levez la main, analysez (ou demandez un temps mort).
Si cela arrive en finale, changez d'arme immédiatement, concentrez-vous à nouveau, visualisez le tir parfait, continuez !

Elles sont le fil conducteur, le plan de vol. Tout athlète se doit de structurer ses actions et de les mettre dans un plan défini. Cette démarche permet de gagner en confiance et en constance, ce qui évite de perdre de vue son objectif de comportement et de chuter.
Il y a différentes sortes de routines.
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
Je vous propose de partager ce mois-ci une analyse de la DSB (Fédération allemande de tir) sur les routines à mettre en place pour les tireurs de compétition.
LES ROUTINES
ROUTINES DE PREPARATION
ROUTINES DE POST PERFORMANCE
ROUTINES D’INCIDENT
News Letter N° 77
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«  A ne pas confondre avec un tic OU UN RITUEL DE CROYANCE »
Avril 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
LES ROUTINES
Rafael Nadal et sa routine au service. Crédit : Sportinfozz.com

La respiration est l’un des outils que j’utilise le plus dans les situations de stress et de gestion des émotions en général. Souvent utilisée via la cohérence cardiaque, elle me permet de calmer le mental, de me remettre sur le moment présent et de retrouver ma lucidité. Je travaille la cohérence cardiaque et différents types de respiration plusieurs fois par semaine, pour que ce soit un outil efficace le plus rapidement possible.

TIR :
RESPIRATION et GESTION DES EMOTIONS

A toutes fins utiles, rappelons que la séquence finale de tir (visée - Lâcher) se fait en apnée.
Selon la discipline et le tireur, le blocage de la respiration se fait à des moments différents de la séquence de tir.
Le sujet de cette News Letter est tout autre : comment utiliser la respiration pour mieux gérer ses émotions et garder sa lucidité.
Dans le cadre de la préparation mentale, Cédric Coquet (Golf) et Aurore Goberville (Tir) utilisent un appareil permettant de contrôler l’entrée en cohérence du tireur et d’analyser les données via un logiciel de cardiofeedback dédié qui permet au sportif de suivre en direct les effets de la qualité de sa respiration sur son niveau de cohérence cardiaque, mais aussi de comprendre le tracé de sa variabilité cardiaque.
Aurore : plus cette dernière est harmonieuse, avec de grandes amplitudes régulières, plus le sujet est serein, lucide et génère des émotions positives.
Ainsi, en apprenant à respirer, le sportif devient capable d’agir sur l’équilibre des systèmes sympathique et parasympathique selon l’effet qu’il recherche (plus de sympathique pour un effet dynamisant, plus de parasympathique pour un effet relaxant, un équilibre entre les deux

pour retrouver calme, lucidité, bien-être physique et psychique).
Dans le tir sportif à la cible, c’est surtout cet équilibre parfait du sympathique et parasympathique (rythme de 5 inspirations/seconde puis de 5 expirations/seconde au moins 6 fois de suite) qui est recherché, car il permet de gérer ses émotions et de se concentrer efficacement sur son comportement.
Apprendre à réguler sa respiration, c’est gagner en maîtrise de soi !

Son principe est simple : « La cohérence cardiaque consiste à faire six respirations par minutes durant cinq minutes et trois fois par jour », précise le Dr O’Hare.
En détails, cela revient à inspirer 5 secondes puis expirer 5 secondes et cela 6 fois de suite.
Au départ, pour certaines personnes, cela peut paraître compliqué. On peut donc commencer en inspirant 3 secondes et en expirant 3 secondes, puis en inspirant 4 secondes et en expirant 4 secondes, mais le résultat est moins probant. L’important est, surtout, d’égaliser les deux temps : inspiration et expiration.
Il se trouve que notre façon de respirer peut aider l’un de ces systèmes à dominer l’autre à un moment donné.
Ainsi, quand l’inspiration et l’expiration sont superficielles et ne font intervenir que la cage thoracique (comme si l’on respirait dans un corset trop serré à la taille), le système sympathique prend les commandes. Rapide, haletante (même sans effort physique), cette respiration réduit à néant ou presque la contribution du système parasympathique.

Au pire, elle peut déclencher une violente attaque d’anxiété ; au mieux, nous rendre plus sensibles aux agressions et tentations extérieures (d’où irritabilité excessive, peur et fuite devant un incident mineur, désir machinal pour le premier tranquillisant venu - chocolat, cigarette, alcool, etc.).

À l’inverse, une respiration lente et profonde fera jouer le diaphragme qui fait sortir et rentrer l’abdomen avec le va-et-vient du
souffle jusqu’au fond des poumons (mains à plat sur vos hanches, vous sentez vos pouces s’écarter de vos doigts à chaque inspiration).

Le système parasympathique domine et bloque les effets anxiogènes du système sympathique : la tension du corps se relâche un peu plus à chaque expiration, comme si elle n’attendait que l’ouverture de cette voie pour s’échapper.
C’est l’une des portes d’entrée de la méditation et de tous les états transcendantaux. Peur, colère et désirs inutiles s’évanouissent sous la douceur de ce souffle que beaucoup disent sacré.

Tout petit déjà…
Bébés, nous avons tous commencé par respirer par l’abdomen, pratiquant ainsi spontanément la méthode enseignée dans les grandes traditions spirituelles méditatives et yogiques. À l’âge adulte, en revanche, nous respirons presque tous par le thorax plutôt que par l’abdomen, ce qui provoque tensions et anxiété.
Elles sont le fil conducteur, le plan de vol. Tout athlète se doit de structurer ses actions et de les mettre dans un plan défini. Cette démarche permet de gagner en confiance et en constance, ce qui évite de perdre de vue son objectif de comportement et de chuter.
Il y a différentes sortes de routines.
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
Je vous propose de nous intéresser à la Respiration au travers de deux articles issus de Magazine Psychologies et de Santé Magazine.
LE SOUFFLE SACRE
News Letter N° 78
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LA COHERENCE CARDIAQUE POUR GERER SES EMOTIONS
Mai 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
LA RESPIRATION
LA COHERENCE CARDIAQUE
La cohérence cardiaque peut se définir comme « un état d’équilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique », explique le dr David O’Hare.
Le premier est le système d’adaptation qui se déclenche en cas de menace, le second est le système de récupération, une fois le danger passé.
La respiration en cohérence cardiaque n’est pas naturelle. « En général, on respire 12 à 15 fois par minute au repos. La fréquence cardiaque <https://www.santemagazine.fr/actualites/tension-arterielle-frequence-cardiaque-la-privation-de-sommeil-affecte-le-coeur-186788> n’est pas constante, elle varie en permanence, précise le Dr O’Hare, c’est le chaos cardiaque qui est l’état normal de la fréquence cardiaque, et la preuve que l’on arrive à s’adapter rapidement face aux différentes situations de notre environnement. La cohérence cardiaque, elle, n’est pas une respiration spontanée.
En cohérence cardiaque, on respire de manière volontaire et régulière. »
Chaque fois que l’on inspire, le cœur accélère car on stimule le système sympathique, et chaque fois que l’on expire le cœur ralentit car on stimule le système parasympathique.
« Quand on inspire et que l’on expire de façon égale, le cœur ralentit de façon égale », précise le médecin.


NOTRE SYSTEME NERVEUX
La physiologie moderne décrit deux systèmes nerveux « autonomes » - ainsi qualifiés parce qu’ils ne peuvent être consciemment dirigés.
• Le système nerveux sympathique dirige l’attention de l’organisme vers l’extérieur et le met en état d’alerte : décharge d’adrénaline, accélération du rythme cardiaque, hausse de la tension artérielle et musculaire.
• Le système nerveux parasympathique détourne l’attention de l’organisme vers l’intérieur et fait baisser les défenses : flot d’acétylcholine, ralentissement des pulsations du cœur, baisse de la tension artérielle, relaxation des muscles, entraînant un état de calme, portail de la paix intérieure.
LA RESPIRATION
QUAND PRATIQUER ?
Les trois séances quotidiennes de cohérence cardiaque se répartissent ainsi.
La première a lieu le matin, « c’est la plus importante, indique le Dr O’Hare. Elle est à pratiquer le plus tôt possible après le lever car à ce moment de la journée, la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, est la plus importante. L’exercice de cohérence cardiaque va donc la faire diminuer si elle est élevée, ce qui est le cas chez les personnes HYPERLINK "https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/stress/6-signes-de-stress-que-vous-naviez-pas-remarques-412097" stressées. »
La deuxième séance est à prévoir avant l’heure du déjeuner, soit environ 4 heures après la première. « Elle permet de se recentrer et d’atténuer les événements survenus dans la matinée, précise le médecin. Elle prépare aussi à une bonne HYPERLINK "https://www.santemagazine.fr/alimentation/acheter-et-cuisiner/6-erreurs-a-eviter-apres-manger-pour-bien-digerer-186880" digestion, elle limite le risque de somnolence d’après repas et assure une bonne clarté mentale pour travailler tout l’après-midi. »

On prévoit la troisième séance en fin d’après-midi, quand le rythme de vie va changer, notamment avec la fin de journée de travail et le retour à la maison. Elle assurera une soirée détendue, et une meilleure nuit..
COMMENT RESPIRER ?
LA RESPIRATION CARREE
La respiration carrée est une technique de respiration issue du Pranayama (discipline du souffle).
Elle est appelée en sanskrit samavritti.
Sama signifie « même, égal » et vritti veut dire « l’onde, la vague ». Il s’agit de pratiquer une respiration égale dans l’inspiration et l’expiration. Cette technique est facile et elle est recommandée pour les débutants :
Installez-vous confortablement sur chaise ou à même le sol. Maintenez une posture ouverte. Pour l’exercice de la respiration carrée, vous allez toujours respirer par le nez.
Commencez par respirer en sentant les mouvements de l’abdomen. L’abdomen se gonfle naturellement avec l’inspiration, puis se dégonfle avec l’expiration. Une fois que vous êtes installé dans le mouvement de la respiration, vous pouvez commencer.
Cet exercice se pratique en quatre phases de durée égale :
Inspiration en comptant mentalement.
Suspension du souffle en poumons pleins en comptant mentalement.
Expiration en comptant mentalement
Suspension du souffle en poumons vides en comptant mentalement.
La durée peut être de 2, 3, 4, 5, 6 ou plus.













SANDRINE GOBERVILLE
La cohérence cardiaque est pour moi un outil fabuleux : il m’est très utile pour revenir au présent, être ancrée mais aussi et surtout pour retrouver toute ma lucidité. Lorsque que je suis beaucoup dans le mental, avec énormément de pensées, en train de ressasser ou d’anticiper plein de choses, la cohérence cardiaque est une méthode infaillible pour faire un STOP. Ça me calme, ça libère l’esprit et ça m’apporte de la sérénité. Ça me permet de revenir rapidement ici et maintenant.
Je la travaille au moins 3 fois par jour sur 3 jours de la semaine, mais aussi dans des moments où j’ai des temps « morts » et quand ça me paraît opportun.
Je fais du 5/5 : cela correspond à 5 inspirations et 5 expirations régulières que j’enchaîne avec le plus de rondeur possible.
Je l’utilise à l’entraînement, en match ainsi que lors de situations où l’émotion devient excessive (en positif comme en négatif) : juste avant de prendre la parole en public, quelques minutes avant un examen ou un acte médical que j’appréhende etc.
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CELINE GOBERVILLE
https://www.nana-turopathe.com/coherence-cardiaque/
https://www.thierrysouccar.com/bien-etre/info/comment-entrer-en-coherence-cardiaque-493
https://www.youtube.com/watch?v=Q0JP_TV6sgY
Faites 10 à 20 cycles de respirations carrées selon votre disponibilité.


DISCOURS INTERNE ET TIR :

Les tireurs n’échappent pas au discours intérieur sous toutes ses formes et j’ai le souvenir de ma fille Sandrine me disant au sortir d’un match :
« Il y avait un monde pas possible là-haut, c’était un brouhaha impossible ! »
En tant que sport mental, le tir favorise bien sûr la génération de multiples pensées avant et pendant la séquence de tir. Ces pensées prennent souvent la forme d’une petite voix qui va donner un ordre au cerveau.
On voit donc d’ores et déjà l’importance d’avoir un discours interne positif car, pour le cerveau, la négation ne favorise pas la détermination d’une action claire.
Le discours interne peut être utilisé à 3 moments dans le tir :
- Hors de l’acte de tir, en préparation avant la compétition ou pendant le match à l’occasion d’une pause où il aura pour mission de ramener de la lucidité et un retour au présent car le tireur est trop souvent dans l’avenir (combien je veux faire) ou dans le passé (conséquence et analyse du coup tiré),
-Juste avant l’acte de tir afin de porter son attention sur une consigne technique (il faut que j’engage dès que je suis dans ma zone de visée) ou sur une intention de comportement (je dois être actif sans provoquer),
-Pendant la séquence de tir, la petite voix accompagne mon action (appuie, appuie, continue, appuie...) ou mon intention (je suis tonique, je me sens gainé, ancré au sol...).
Si le discours interne est normal, il est aussi à remarquer, à cultiver et à développer afin qu’il n’y ait qu’une voix indiquant ce que le cerveau doit faire et non plusieurs voix ou un verbiage improductif.
Dans tous les cas, ce discours remplace l’action du coach quand il n’est pas là ou quand je n’ai pas le temps de sortir.
Pour arriver à construire un discours interne positif, il faut travailler sur ses propres discours internes.
Certaines personnes ont tendance à percevoir plus facilement des issues négatives. Il s’agit donc de repérer ces messages, de les analyser et de les transformer pour leur donner une issue positive. Il faut également s’entraîner ensuite à les utiliser lors des entraînements puis des compétitions. Ces messages doivent répondre à certains « critères » pour favoriser la performance (voir notamment Bühler, 2012) :
-       Être exprimé en « JE » et de façon positive : « je vais y arriver »
-       Être personnalisé donc avoir du sens pour la personne en fonction de qui elle est (qualités - forces) et de son sport : «je sens que j’ai la force de remonter ces deux concurrents, je suis un excellent finisher ».

-       Permettre une action dans le présent ou le futur : «je m’accroche au concurrent qui est juste devant moi ».
-       Permettre de trouver une solution ou une porte de sortie : «je suis capable de mettre le prochain point et gagner ce jeu ».

Il est important de bien vous connaître en tant que sportif (qui suis-je en tant que sportif ? quelles sont mes réactions ?), de savoir de quoi vous êtes capable (quelles sont vos qualités et vos ressources) et de quoi vous avez besoin dans les moments difficiles.

Il est évidemment très important que ces auto-verbalisations soient en accord et adaptées au sportif et à sa réalité. Il ne s’agit en aucun cas de se donner des messages auxquels on ne croirait pas, empruntés à d’autres ou dont l’issue serait inaccessible.
Les exemples donnés dans cet article pourraient donc vous paraître non adaptés et c’est normal, les discours internes sont personnels ; chaque sportif doit donc travailler pour en bénéficier.


Le discours interne est une technique qui consiste, pour un sportif, à produire des verbalisations qui lui sont destinées personnellement. Nous pouvons parler d’un échange de pensées avec soi-même. Dès que la personne pense, elle produit un début de dialogue interne. Puis elle le met en mots sous la forme, le plus souvent, d’une petite voix intérieure ; parfois ces verbalisations peuvent aussi être dites à voix haute, notamment sous la forme d’un bref « come on » ou « allez » ou « go », etc. Ces mots d’encouragements ou ces messages techniques sont d’une importance capitale pour rester dans la course, garder sa motivation, être efficace et se reconcentrer après une erreur notamment.
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
Je vous propose de nous intéresser au « Discours Intérieur » au travers de deux articles : L’un issus du site « Psycho et Sport » (écrit par Laurence Chappuis, psychologue du sport et psychothérapeute FSP, préparatrice mentale) et l’autre de la conférence de Presse de N Djokovic après sa finale à Roland Garros le 13/06/2021.

LE DISCOURS INTERNE
News Letter N° 79
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NOVAK DJOKOVIC : J’AI DES ANGES GARDIENS DANS UN COIN SECRET !
Juin Juillet 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
LE DISCOURS INTERIEUR

SON OBJECTIF
Le discours interne a pour objectif d’augmenter la performance sportive, ceci en ayant une influence sur l’aspect technique si le message concerne la discipline sportive (ex : « j’appuie sur ma jambe extérieure ») mais également sur la motivation (ex : « continue »), sur la gestion du stress (ex : « respire calmement »), sur la confiance en soi (ex : «je suis capable d’aller jusqu’au bout ») et pour gérer ses émotions. Bühler (2012) explique que le discours interne positif est une consigne qui donne une direction et une intensité à l’action. Ceci a une très grande importance puisque, lorsque le sportif a besoin de ce discours, il est en général dans un moment où il est perturbé et doit rapidement retrouver où aller, comment et avec quelle énergie. Lorsque cette technique a été bien travaillée, le sportif peut compter sur cette stratégie un peu comme s’il recevait une bouée de sauvetage dans un moment de détresse ou d’inconfort.
Cette stratégie est évidemment également utilisée tout au long de la pratique sportive puisque les monologues intérieurs sont présents dès que l’on pense et que nous pensons tout au long de la journée. Rappelons-nous que nous avons environ 80’000 pensées par jour, ce qui laisse de multiples occasions d’avoir des monologues ; ceux-ci pouvant être aussi bien positifs et aidants que négatifs et perturbants.
DISCOURS INTERNE POSITIF
NOVAK DJOKOVIC :
ROLAND GARROS 2021

A propos de son retour au vestiaire après la perte des deux premiers sets face à Stéfanos Tsitsipás :

?J'ai eu une conversation intérieure avec moi-même. Il y avait deux voix. L'une me disait que je n'y arriverai pas, que c'était terminé pour moi. Cette voix était assez forte après la perte des deux premiers sets. J'ai senti qu'il était temps de verbaliser la deuxième pour essayer de supprimer la première. Je me suis encouragé en me disant que je pouvais le faire. J'ai commencé à me répéter ça à moi-même avec ardeur, dans mon esprit, et à vraiment y croire de tout mon être. Une fois que j'ai commencé le début du troisième set, surtout dans les premiers jeux, j'ai vu que mon jeu était là. Ça m'a poussé d'écouter cette deuxième voix plus positive. Après ça, je n'avais plus aucun doute. (...) (Oui, j'ai eu cette conversation intérieure au vestiaire,) sur le court vous n'avez pas vraiment le temps de penser à tout ça. Les pensées vont et viennent très rapidement. Ça dépend aussi de la personne. Tout au long de ma carrière, je me suis beaucoup entraîné sur la capacité mentale à 'revenir au centre', pour ainsi dire. Trouver un équilibre, être dans le moment présent, plutôt que laisser mes pensées me tirer à gauche et à droite. Malheureusement, ce dialogue intérieur a pris une mauvaise tournure à certains moments de ma carrière quand le côté négatif l'a emporté.  Ça m'est arrivé de nombreuses fois lors de matchs importants que j'ai perdus en Grand Chelem. C'est un sport individuel, vous ne pouvez compter sur personne d'autre que vous sur le court. Si vous n'êtes pas capable de vous sortir de certaines situations, comme celle d'aujourd'hui (dimanche) où j'étais mené deux sets à zéro, le match est terminé. C'est pour ça que j'estime le travail mental aussi important que l’entraînement physique. J'y accorde beaucoup de temps. Je suis ravi que ça paye. ?


Il est très important de questionner l’influence des discours internes sur la performance. La question-clé est : ce discours interne est-il favorable au développement de ma performance ? En vous posant la question ainsi, vous pouvez prendre conscience de vos discours internes, positifs ou négatifs, évaluer s’ils sont constructifs ou non et quelles influences ils peuvent avoir sur la performance. Si vous évaluez que l’impact peut être négatif, il faudra vous mettre au travail pour construire des discours internes positifs.
Voici quelques exemples de moments propices au développement de discours interne négatif : le joueur de tennis mené au score qui se dit qu’il n’arrivera plus à revenir ; le gardien qui vient d’encaisser un but et se trouve inefficace ou le coureur à pied qui se dit que la victoire n’est plus accessible puisqu’il s’est fait doubler. Ces situations sont fréquentes en sport et le mental est un champion pour créer des messages négatifs lorsqu’il est stressé, émotionné, perturbé par une erreur technique et qu’on le laisse faire ! Il est donc important pour le sportif de travailler sur lui-même afin d’être capable de repérer ces messages négatifs ainsi que leurs déclencheurs pour switcher vers des messages positifs très rapidement. Le discours interne positif est une autorégulation dont le sportif va bénéficier pour gérer ses émotions, son stress, ses tensions ou tout état interne défavorable pour sa performance.
Mais pour être efficace, il faut travailler ceci de manière assidue et, pour gagner encore en efficacité, il est judicieux de le faire avec un professionnel, tel un préparateur mental ou un psychologue du sport.
DISCOURS INTERNE ET PERFORMANCE

Mental-Objectif-Perf .
News Letter N° 80
APRES LE MOP... LA CREATION D’« OPTIMUM »



LE TIR : UN SPORT MENTAL ?

Le tir fait partie de ces sports de précision et de coordination dans lesquels le mental n’est pas un plus à la performance, il est la performance.
Encore faut-il que tous les éléments du tir soient acquis par le tireur car la performance est une alchimie des 3 domaines (technique, physique et mental) sans que l’on puisse déterminer lequel va être déterminant le jour J.

Une bonne technique avec un déficit de stabilité limitera le potentiel de performance.

Il en est de même d’une bonne technique que l’on est dans l’incapacité de mettre en place dans l’émotion.

Il n’y a pas de « truc » dans le tir, il n’y a pas de recette miracle, il n’y a que du travail personnalisé et adapté à la situation du moment qui permet de réaliser de belles performances... parfois !

Accepter de vivre dans le doute et dans l’incertitude du résultat est une posture indispensable mais de loin pas naturelle.

Le MOP et OPTIMUM accompagnent les tireurs sur ce chemin de l’acceptation.
POUR ALLER PLUS LOIN ENCORE ENSEMBLE ...
Aout 2021
 
LA SAISON 2021/2022
L’appartenance au MOP s’acquiert par l’une de ces 3 formules.

Elle permet de participer :

• A des matches internationaux, le programme prévisionnel suivant n’est pas définitif :
- RIAC (Luxembourg) à 10m : 8 au 11/12/2021
- Grand Prix de France (Fleury les Aubrais) à 10m : 23 au 25/02/2022,
- ISAS Dortmund (Allemagne) à 10/25/50m : 21 au 30/04/2022
- Grand Prix de Hanovre (Allemagne) à 10/25/50m : 29/04 au 8/05/2022,

• Aux Stages du groupe MOP,

• A des Tests de plombs.
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Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
Après deux saisons perturbées par la COVID 19 et quasiment aucune compétition, il convient maintenant d’envisager la saison 2021/2022 qui va reprendre dès le mois de septembre, même si on n’en connaît pas encore parfaitement son profil ni son visage…. En partie masqué ! ??
LE MOP PAR DANIEL GOBERVILLE
LA CREATION D’ « OPTIMUM » PAR AURORE GOBERVILLE
Professeure agrégée d’EPS, professeure de philosophie, hypnopraticienne diplômée de l’ARCHE, titulaire du DEJEPS Tir sportif, victorieuse des Worlds Masters 25m en 2019, spécialisée en méditation et en gestion des états modifiés de conscience (hypnose), les compétences d’Aurore viennent compléter et s’intégrer parfaitement à l’esprit du MOP : accompagner les tireurs dans leur préparation technique, mentale et physique. C’est donc dans cet esprit que les stages mensuels ou à thèmes sont désormais réalisés conjointement par le MOP et OPTIMUM afin d’avoir un spectre large de préparation (technique, physique, mental) en conservant la conception du tir comme un sport mental essentiellement ... quand on maîtrise la technique et que la condition physique (générale et proprioceptive) est au bon niveau !
Le MOP (Mental Objectif Perf) est une structure d’accompagnement des tireurs dans leur projet sportif. J’ai créé cette structure en 2013 afin que les tireurs, quel que soient leur niveau et leur expérience, puissent être accompagnés dans leur préparation au tir sportif selon une méthode et des principes issus du haut niveau.

Vous pourrez trouver sur le site internet du MOP (http://www.mental-objectif-perf.com/)
la conception du tir sportif que nous partageons avec les tireurs, ainsi qu’un recueil complet de tous les sujets de réflexion abordés mensuellement dans les news letters avec un point commun :  la recherche de performance au travers du mental.
L’ACCOMPAGNEMENT
L’accompagnement proposé par le MOP pour la saison 2021/2022, se décline toujours sous 3 formules :
Un accompagnement permanent et à distance avec convention,
Des séances d’entraînements individualisées sur RDV (maximum 3 tireurs par séance),
La participation aux stages mensuels collectifs, étant entendu dans ce cas qu’il s’agit d’un moment de travail collectif non destiné à résoudre des problèmes individuels et qu’il est utile de participer autant que faire se peut à tous les stages car ils sont conçus pour une progression au cours de la saison et pour la préparation des compétitions.
Selon le choix du tireur, le processus est le suivant :
Mise en place d’une convention pour la saison si cette formule est retenue, avec entretien par téléphone ou Skype à partir du 15 septembre afin de fixer les objectifs de la saison à venir,
Ou participation à une 1ère séance d’entraînement individualisée à partir du 15 septembre si pas de convention, avec
entretien afin de fixer les objectifs de la saison à venir,
Et/ou inscription aux stages mensuels collectifs.
OPTIMUM : LE MENTAL
La philosophie du MOP a été, dès sa création d’aborder le tir sous l’angle du mental, c’est-à-dire de la manière de penser de l’être humain en général et dans le tir en particulier.

Cette démarche nous a conduit à développer notre compréhension du cerveau ainsi qu’à de nombreuses recherches sur le phénomène de l’émotion, de l’attention et de la gestion des pensées avec pour objectif de pouvoir agir sur ces phénomènes.

Des réponses ont été construites au fur et à mesure de nos expériences concernant la respiration, la méditation, la visualisation et les états modifiés de conscience.
C’est dans l’optimisation de ces réponses qu’intervient OPTIMUM.

Loin de la dualité corps- esprit chère à Descartes, OPTIMUM a à cœur d’aborder chaque individu dans la globalité de ses aspects, en adaptant chaque fois les outils utilisés au besoin du moment (physique, mental, psychologique, ...).
Ainsi, outre la préparation mentale spécifique, OPTIMUM intervient également sur la préparation physique en utilisant des exercices issus de la méthode Pilates et du Yoga.
En effet, pour être complet dans la préparation d’un tireur, il n’est pas possible de ne pas travailler sur le corps et sa préparation physique car le tir nécessite des aptitudes particulières en matière d’équilibre et de gainage et donc d’utilisation des muscles profonds.
Et depuis peu, Aurore propose également des massages sonores aux bols Tibétains (travail sur des blocages, rééquilibrage énergétique) qui s’inscrivent dans une recherche globale de bien être !

                                    Mental-Objectif-Perf                           Optimum Goberville
                                           Penser le tir autrement                                             Performance et bien-être

            http://www.mental-objectif-perf.com/                              https://www.optimumgoberville.com/

L’EXPERTISE DE L’INTUITION ?
L’intuition est particulièrement utile dans des démarches de créativité et d’innovation en tant que « fournisseur » d’informations nouvelles.
Elle est bien entendu privilégiée dans des contextes d’incertitude qui ne permettent pas de faire un choix raisonné. L’intellect étant incapable de prendre une décision face à deux options équivalentes, l’intuition tranchera dans le vif !
En effet, l’intuition s’épanouit tout particulièrement lorsque l’intellect est mis en défaut.
Il en va ainsi des situations d’urgence dans lesquelles il est demandé de ressentir et réagir rapidement et non de prendre son temps pour réfléchir.
Que dire également des situations dans lesquelles nous sommes privés d’informations ! L’intellect panique. Il n’a pas de matière première pour raisonner et se sent subitement désœuvré et inutile.
C’est une situation dans laquelle l’intuition ne peut que se frotter les mains et se dire « enfin mon tour ! ».
« Ce livre est un roman. Tous les personnages, même publics, sont imaginaires ainsi que leurs actions. Toute ressemblance avec la réalité serait purement fortuite.
En revanche, s’agissant des firmes citées, qui existent réellement, la réalité dépasse parfois la fiction…
Les scènes impliquant l’intuition, même si elles pourront vous sembler bizarres, irréalistes, voire carrément délirantes, sont en fait totalement conformes à ce qu’il est possible de faire dans la réalité.
Je peux le certifier pour avoir moi-même vécu sous la conduite d’un professionnel des expériences très similaires à celles accomplies par les personnages de cette histoire… »
Intuitio est original, et se plaît à jouer - grâce à la fiction - avec la réalité.
À moins que ce ne soit le contraire. Les allers-retours entre les deux mondes sont en fait constants
Tout est faux dans l’histoire, mais tout est vrai dans le fond de l’histoire.
La méthode intuitive enseignée à Tim est bien la méthode qui était enseignée à des agents de services d’espionnage aux États-Unis. Et le programme secret dont il est question dans Intuitio est bien un programme qui a existé et existe peut-être encore. Et l’auteur le précise : pour pouvoir écrire son roman, il s’est lui-même formé à cette technique.

Bien évidemment, le pouvoir dont il est question est l’intuition. Et, comme à son habitude, Laurent Gounelle nous amène à la fois dans une histoire - une vraie, avec ici une enquête à résoudre et des rebondissements qui tiennent en haleine jusqu’à la fin -, et une aventure de développement personnel aux côtés du héros. Ceci pour découvrir ce qu’est l’intuition et comment la mettre en œuvre, concrètement. L’intuition est alors un outil de dépassement de soi, de dépassement de limites supposées infranchissables, le tout dans un contexte de résolution d’énigmes criminelles aux enjeux multiples.
Au fil des péripéties du protagoniste, le lecteur est embarqué dans son apprentissage de ses capacités intuitives, dans ses doutes, ses réussites, et dans son étonnement quand il découvre ce que les institutions gouvernementales savent sur le sujet de l’intuition. Notamment qu’elles maîtrisent et utilisent une méthode développée en laboratoire par des chercheurs pour révéler les pouvoirs de la perception intuitive. Et Laurent Gounelle, tout au long de l’apprentissage de Timothy Fisher, en livre les secrets au lecteur. Le lecteur devient ainsi son propre héros. Et c’est bien le propre d’un véritable roman initiatique.

L’intuition est un formidable outil pour accéder à notre vérité intérieure, à ce qui nous anime en profondeur. C’est un outil de connaissance de soi.
C’est également un outil d’exploration du monde. L’intuition nous montre une réalité dépourvue de toute analyse, elle s’attache à nous décrire le monde contrairement à l’intellect qui lui préfère identifier et nommer ce qui nous entoure. Nous avons une liberté totale pour explorer ce que nous souhaitons avec notre intuition, dès lors que nous procédons méthodiquement, en respectant les étapes naturelles qu’elle déploie pour s’exprimer.
Nous pouvons ainsi décrire un lieu, comme le restaurant dans lequel manger ce soir quand bien même nous ne le connaissons pas encore !
En utilisant tout notre corps et en explorant avec nos cinq sens, nous pouvons percevoir suffisamment d’informations pour ensuite avoir une idée du lieu à choisir.
Utiliser efficacement son intuition s’apprend et le chemin qu’elle emprunte dans notre corps est similaire à celui que nous prenons dans notre perception du quotidien. Il suffit
simplement de réapprendre ce que nous faisions enfant… en nous questionnant sur les goûts, les odeurs, les formes, les couleurs, les sons, les matières du lieu. A la différence que nous sommes « en aveugle », c’est-à-dire sans aucune information sur le restaurant dans lequel nous dînerons ce soir ! La même démarche peut être utilisée pour décrire une activité de loisir. Outre les questions du quotidien, l’intuition est un outil pointu pour des problématiques professionnelles.
Les applications sont infinies. A vous d’être créatif dans l’usage que vous voulez en faire !
INTUITIO : DE LA FICTION A LA REALITE ET INVERSEMENT

LE TIR ET L’INTUITION
Le tir en situation de compétition et d’enjeu a ceci de particulier que plus je veux faire bien, plus je contrôle ma séquence de tir en faisant appel à mon conscient et moins je fais appel à mon subconscient qui excelle dans la coordination !

Il faut donc lâcher prise et l’intuition en est une forme : se faire confiance en laissant se dérouler sa séquence de tir et n’intervenir qu’en cas d’alerte (visée longue, doigt qui s’arrête d’appuyer, œil sur la cible, pensée distractive ou projection dans l’avenir du résultat...).

Dans le chapitre ci-dessus concernant l’expertise de l’intuition, on reconnaît les situations de compétition et d’émotion que vit le tireur :
« Elle est bien entendu privilégiée dans des contextes d’incertitude qui ne permettent pas de faire un choix raisonné. L’intellect étant incapable de prendre une décision face à deux options équivalentes, l’intuition tranchera dans le vif !
En effet, l’intuition s’épanouit tout particulièrement lorsque l’intellect est mis en défaut ».
Il en va ainsi des situations d’urgence dans lesquelles il est demandé de ressentir et réagir rapidement et non de prendre son temps pour réfléchir.

Le départ du coup n’est pas une situation d’urgence, mais bien une situation dans laquelle le tireur ne dispose que de quelques 1/10ème de secondes pour aller au bout de l’action en fonction de son ressenti et non d’une réflexion.
Développer au quotidien son intuition ne peut être qu’un facteur favorable pour le tireur, notamment de haut niveau. L’intuition que la réaction de l’arme sera bonne, que tout est en place pour faire un bon plomb même si l’image n’est pas parfaite est l’un des atouts du tireur de haut niveau, notamment en situation d’émotion ou de finale quand le facteur temps s’ajoute à celui de l’enjeu.
Puis-je vraiment faire appel à mon intuition pour choisir un restaurant, une activité de loisir ou encore un itinéraire bis sans utiliser le GPS ?
La réponse est oui et bien plus encore.
Timothy Fisher, jeune auteur de polar, mène une vie tranquille dans une rue du Queens à New York, avec son chat Al Capone. Quand deux agents du FBI se présentent à sa porte pour lui demander de les aider à arrêter l’homme le plus recherché du pays, il croit d’abord à une plaisanterie. Mais après un moment de rejet, il finit par accepter leur étrange proposition : rejoindre un programme secret visant à former des intuitifs, des personnes capables d’accéder à volonté à leurs intuitions.
D’abord sceptique, Timothy, qui croyait avoir une existence banale, découvre que le monde cache des possibilités insoupçonnées.
Il se retrouve embarqué dans une course contre la montre qui le conduit à apprivoiser ce pouvoir méconnu mais accessible à tous, un pouvoir qui nous montre la vie telle qu’elle est véritablement : extraordinaire.

INTUITIO : LE POUVOIR DE L’INTUITION
UN OUTIL D’EXPLORATION
C’EST QUOI L’INTUITION ?
L’intuition, est une capacité que nous avons tous et elle s’exprime en continu dans notre corps. Elle se définit comme « une connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l’expérience » (Larousse).
Le nouveau roman de Laurent Gounelle est sorti le 7 avril 2021, et c’est un événement. Un événement parce que l’auteur est l’un des romanciers français les plus lus et traduits dans le monde. Ses livres sont tous des best-sellers aux millions de lecteurs. Un événement aussi parce ses ouvrages expriment tous sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel ; et que le titre du nouvel en date, Intuitio, ne peut que nous ravir.
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.

Je vous propose, en ce début de saison de nous intéresser à un sujet particulier : « L’INTUITION », au travers d’un article d’IRIS, une école de l’intuition en France.
VACANCES ET INTUITION
A QUOI SERT L’INTUITION ?
INTUITIO : LE SYNOPSIS
Les vacances d’été sont propices pour prendre l’air, retrouver son lieu de villégiature préféré ou découvrir de nouveaux endroits ! C’est un vrai terrain de jeu pour solliciter son intuition ! Dans quel restaurant dîner ? Quelle randonnée ou activité de loisir choisir ? Quel itinéraire prendre pour éviter les bouchons de départ ? Les situations où l’intuition a un rôle à jouer sont nombreuses et surtout variées !
News Letter N° 81
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IRIS : UNE ECOLE DE L’INTUITION EN France
Septembre 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
L’INTUITION
https://www.iris-ic.com/iris-ecole-intuition-en-france/
LAURENT GOUNELLE
La quantité d’investissement personnel, qu’un sportif consent pour se préparer avant une compétition, ou avant une échéance importante, est en général - et schématiquement - étroitement liée à la performance réalisée. De nombreuses études ont montré, par exemple, que le temps consenti pour s’entraîner était fortement corrélé au niveau de performance atteint lors de l’évaluation subséquente.
Cependant, paradoxalement, il n’est pas rare d’observer que des sportifs préfèrent éviter de se préparer et, donc, de ne pas mettre toutes leurs chances de leur côté pour réussir.
Cette stratégie, qui peut paraître absurde à première vue, semble pouvoir apporter aux sportifs un certain nombre de bénéfices.
En cas de mauvais résultat, ils pourront imputer leur échec, non pas à un manque de compétence, mais à une faible préparation. Inversement, une réussite, en dépit d’une préparation inadéquate ou insuffisante, leur permet de paraître très compétents.
La logique générale d’une telle stratégie consiste, donc, à se créer soi-même des handicaps, afin de disposer d’excuses, qui permettent d’expliquer une piètre performance, par autre chose qu’un manque de compétence. Cette stratégie a été dénommée « stratégie d’auto-handicap ».

LE TIR ET L’ESTIME DE SOI

Notre sport est un véritable exercice de dévalorisation de l’estime de soi, tant la sensation de ne pas savoir faire les choses en situation de compétition est chose courante dans le tir sportif.

Le tir sportif, comme tous les sports de précision par la coordination, soumet le tireur à une émotion permanente pendant la compétition.
Cette émotion le conduit naturellement à vouloir contrôler sa technique pour « bien faire », ce qui va à l’encontre du « lâcher-prise » nécessaire à une coordination fine ... la bataille du subconscient contre le conscient, du lâcher-prise contre le contrôle.

Ce combat est toujours un combat difficile et éprouvant, avec ce sentiment de ne pas réussir à faire ce que l’on sait faire ou ce que l’on pense savoir faire !
Et c’est ainsi que notre estime de soi est mise à rude épreuve et parfois vite dévalorisée.

Ce phénomène particulier aux sports à forte proportion mentale provient de différents éléments :
- La confusion entre le monde de l’entraînement et le monde de la compétition. L’entraînement est le monde de l’apprentissage (par la conscience et la répétition). La compétition est le monde de la réalisation (par le subconscient et l’adaptation). Entre ces deux mondes, un mur : Le mur de l’émotion, cette émotion que l’on ne peut reproduire à l’entraînement et que l’on ne peut supprimer de la compétition.

- Ce que je sais faire à l’entraînement ne signifie pas que je sais le faire en compétition, ce que je sais faire une fois ne signifie pas que je sais le faire 60 fois et ce que je sais faire aujourd’hui ne signifie pas que je saurai le faire demain !

Le tireur qui intègre ces principes admet de vivre dans le doute permanent de la réussite ou de la non performance inhérent à son sport et ne met pas en face son estime de lui ... son sport est ainsi et sa compétence n’est pas remise en question.


C’est un exercice difficile, un sentiment jamais totalement acquis et que la préparation mentale permet de gérer en partie.


Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.

Je vous propose de nous intéresser à un sujet particulier : la stratégie de l’auto-handicap vue par Brigitte Hogge via son site « challenge you to be (mets-toi au défi d’être toi).
INVESTISSEMENT ET PERFORMANCE
News Letter N° 82
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SE METTRE AU DEFI D’ÊTRE SOI !
Octobre Novembre 2021
 
Mental-Objectif-Perf .
LA STRATEGIE D’AUTO-HANDICAP

UNE STRATEGIE PERDANTE
Bien que ces stratégies puissent paraître en apparence bénéfiques du fait qu’elles permettent de protéger et/ou de valoriser son image de soi, quantité de recherches montrent qu’elles peuvent engendrer des conséquences néfastes à différents niveaux. Plusieurs études montrent ainsi que les sportifs qui présentent une forte tendance à l’auto-handicap obtiennent de moins bons résultats. En réduisant intentionnellement leurs efforts, ils limitent d’autant leurs possibilités éventuelles d’obtenir un bon résultat. Ils se créent, ainsi, un véritable obstacle à leur performance et à leur apprentissage.
Le sportif qui opte pour cette forme d’auto-handicap ne se met pas en position de progresser et favorise au contraire un déclin de ses performances en diminuant ses efforts. Midgley et al. (1996) ont montré qu’en milieu scolaire, les élèves de faible niveau scolaire utilisent plus que les bons élèves cette stratégie. Il n’est pas surprenant que les élèves qui ne réussissent pas très bien à l’école tentent d’expliquer leurs faibles performances autrement que par un manque de capacité. De fait, en cherchant à se protéger de l’échec, l’élève en difficulté adopte des conduites qui sont de nature à en accroître la probabilité.
Les recherches sur le soi attestent d’un besoin pour chaque individu d’avoir une bonne estime de soi. Nous avons en effet tendance à agir pour maintenir ou rehausser cette dernière, tout en préservant une certaine continuité, nécessaire pour fonctionner efficacement dans la société. La stratégie d’auto-handicap est une stratégie de protection de soi. En recourant à l’auto-handicap, le sportif se protège en ne s’attribuant pas la responsabilité de son échec. Il crée des conditions permettant d’attribuer la responsabilité de son éventuel futur échec à des facteurs sans lien direct avec l’estime de soi.

L’ESTIME DE SOI
APPRENDRE DE SES ECHECS
En mettant à son crédit ses bonnes performances et en niant la responsabilité de ses mauvais résultats, un sportif sera capable d’augmenter ou de protéger ses conceptions de soi de réussite et son estime de soi. Mais ne s’attribuer (si possible) que la responsabilité de ses succès et non de ses échecs ne lui permet pas de tirer profit de ses erreurs.
Reconnaître un échec, c’est aussi essayer d’envisager des stratégies pour progresser.

STRATEGIE D’AUTO-HANDICAP
En s’appuyant sur cette logique, une large variété de stratégies d’auto-handicap a ainsi été suggérée par les chercheurs : la procrastination (Ferrari, 1992), la réduction de l’effort (Frankel, Snyder, 1978 ; Pyszczynski, Greenberg, 1983), la réduction de l’entraînement (Jagacinski, Nicholls, 1990), l’absorption d’alcool avant la compétition (Gibbons, Gaeddert, 1984), la déclaration d’une blessure imaginaire (Smith, Snyder, Perkins, 1983) ou la déclaration de symptômes handicapants (Snyder, Smith, 1982).
Mais il y a aussi le fait d’oublier une partie de son matériel, joueur avec un matériel défectueux, se coucher tard la veille d’une échéance … avant un rendez-vous sportif important par exemple.
Cette liste hétéroclite de comportements illustre quelques-unes des manifestations possibles des stratégies d’auto-handicap comportemental. Ces stratégies, bien connues des étudiants, des sportifs ou de tout autre habitué des situations évaluatives, consistent à mettre en avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche évaluative (comme se coucher tard la veille d’une épreuve), afin d’avoir une excuse en cas d’échec et/ou pour se valoriser davantage après un succès. Si le sujet obtient effectivement une performance faible alors il pourra mettre en cause l’obstacle établi délibérément plutôt que de mettre en cause ses habiletés personnelles et éviter de paraître stupide/faible/moins bon aux yeux d’autrui.
LA STRATEGIE DE L’AUTO-HANDICAP !


Mental-Objectif-Perf .
News Letter N° 83
LE MOP AU RIAC 2021
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UNE SOURCE DE MOTIVATION POUR LE TIR EN FRANCE

A l’heure où le tir en France subit de profondes mutations en semblant oublier la base de ses tireurs et leur formation  au profit d’un élitisme inquiétant (suppression des sélections au profit d’évaluations subjectives, réduction drastique des collectifs nationaux et des aides y afférant, suppression des circuits nationaux devenant des challenges amicaux interclubs, refonte inconnue à ce jour du classement national...), le circuit des compétitions internationales non réservées aux fédérations nationales (RIAC, ISAS Dortmund, ISC Hanovre, Grand Prix de France...) peut devenir  la principale source de motivation des compétiteurs français à qui on enlève progressivement toute possibilité de côtoyer les équipes de France et tout espoir de chemin vers le haut niveau.


C’est un exercice difficile, un sentiment jamais totalement acquis et que la préparation mentale permet de gérer en partie.

Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.
Exceptionnellement, je vous propose de nous intéresser à la compétition du RIAC, à laquelle 12 tireurs entraînés par le MOP ont participé.

LE PLAISIR ET L’EXPERIENCE DE LA COMPETITION INTERNATIONALE
Decembre 2021
 
EMILY ETABLI SON RECORD
Avec un excellent match à 564, Emily de Tiesenhausen bat son record personnel.
C’est une délégation de 18 personnes, dont 12 tireurs, qui s’est déplacée au Luxembourg du 8 au 11 décembre.

Après l’annulation de la compétition l’an dernier en raison de la COVID, ce fut un grand plaisir de retrouver Mil et Marianne aux commandes du RIAC 2021 !

Le MOP participe depuis 2015 à cette compétition qui allie convivialité et sérieux dans son organisation, ce qui permet aux participants d’acquérir une expérience internationale en côtoyant des tireurs de haut niveau.
En effet, certains pays utilisent cette compétition comme un échelon qualificatif pour les championnats d’Europe.

LA DELEGATION DU MOP
CHARLES, BERTILLE ET LIONEL
3 MEDAILLES POUR CELINE
3 Matches, 3 finales, 3 médailles dont une en or et deux en argent.
DAVID ET GILLES
Les « anciens » du MOP toujours présents !
Les nouveaux !
MEDAILLE DE BRONZE POUR AURORE
RAMON
Notre fournisseur espagnol d’anti-stress :                       Les chocolats belges !
ELIOT ET MATIS
News Letter 2021